Abstract
La confrontation entre militants communistes et gouvernement français à la fin des années quarante et la sympathie des pays du bloc soviétique pour les mouvements de libération en Indochine et au Maghreb influença aussi la vision des administrateurs français dans les deux parties de l'Union française qui étaient largement épargnées de conflits armés violents. En Afrique subsaharienne et en Polynésie, les fonctionnaires coloniaux élaborèrent leur propre interprétation des tensions locales s'appuyant sur le schéma pris des expériences avec le « danger communiste global ». Ils crurent se trouver face à une conspiration communiste générale. Ce fait les anima d'appliquer des contre-mesures souvent hâtives. Dans le cas de l'Afrique subsaharienne, ces réponses eurent même comme conséquence un processus de décolonisation involontaire. = The confrontation between the French government and Communist activists in the late forties and the sympathy of the Soviet bloc for liberation movements in Indochina and North Africa also influenced the vision of French administrators in both parts of the French Union which were largely spared from violent conflict. Sub-Saharan Africa and Polynesia, colonial officials worked out their own interpretation of local tensions based on the schema taken experiences with the "communist threat overall." They believed to be facing a Communist conspiracy general. Thereby anima implement measures against often-hasty. In the case of sub-Saharan Africa, these responses were even result in an involuntary process of decolonization.
Original language | English |
---|---|
Pages (from-to) | 131-154 |
Number of pages | 24 |
Journal | French Colonial History |
Volume | 9 |
Issue number | 1 |
DOIs | |
Publication status | Published - 2008 |